Horus Pharma
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5 Fausses idées reçues sur les compléments alimentaires

Coup de mou saisonnier (vitalité, anémie, fragilité immunitaire …) besoin de détoxifier son organisme, de soulager ses articulations, d’anticiper les troubles de la vision ou simple envie de se sentir mieux (minceur, ménopause, …), les Français ont de plus en plus recours à l’automédication (+ 9.3 % en 20162). A l’heure où la naturalité s’intègre dans un nombre croissant de produits de santé, près du tiers des Français déclare consommer des compléments alimentaires au moins une fois par an1. Faisons le tour des 5 principales idées reçues sur le sujet.

Se supplémenter est indispensable - FAUX

Le complément alimentaire vient en « complément » d’une alimentation saine et équilibrée afin de prévenir les risques ou compenser une insuffisance d’apport conduisant à une carence réelle ou simplement supposée (source : Directive 2002/46/CE). Intervenant en supplémentation, les compléments alimentaires ne doivent donc pas se substituer partiellement ni entièrement à l'alimentation ou à une activité physique régulière.

Les compléments alimentaires ne sont pas efficaces - FAUX

Il est recommandé de demander l’avis d’un professionnel de santé (pharmacien, nutritionniste, diététicien, médecin …) afin d’être aiguillé vers les produits les plus adaptés et efficaces. En effet, les compléments alimentaires répondent à un besoin spécifique et sont d’autant plus efficaces lors d’une utilisation adaptée.

Bien que l’efficacité de tous les actifs ne soit pas encore strictement prouvée, de nombreuses molécules comme les vitamines C et E, le sélénium, le zinc ou encore le bêta-carotène font l’objet d’études scientifiques sérieuses3 faisant le lien entre complémentation et amélioration de l’état de santé.

Aucune règlementation ne régit ces produits - FAUX

Au même titre que les aliments courants, les compléments alimentaires sont soumis au règlement européen n°1169/2011 (composition, emballage, traçabilité …) et les ingrédients peuvent bénéficier d’autorisations d’allégations nutritionnelles et de santé4. Ces denrées sont régies par une règlementation stricte imposée par l’ANSES et la DGCCRF, deux organismes de contrôle français qui assurent la sécurité des produits mais aussi des consommateurs.

Ils sont réservés aux sportifs et ne sont constitués
que de vitamines & minéraux - FAUX

41% des Français, confondent compléments alimentaires et produits pour sportifs1. Les compléments alimentaires s’adressent aussi bien aux sportifs qu’aux cibles ayant également des besoins spécifiques comme les enfants, les séniors, les femmes enceintes…

Compléments alimentaires et produits pour sportifs peuvent être composés exclusivement de vitamines & minéraux mais le choix est bien plus large ! Plantes, prébiotiques et probiotiques, superfruits, produits de la ruche ou encore les microalgues sont autant d’ingrédients ayant un potentiel bénéfice santé sur le fonctionnement de l’organisme.

Ils sont dangereux pour la santé - FAUX

Comme pour l’alimentation, tout est une question d’équilibre. Même s’ils ne sont pas assimilables à des médicaments, les compléments alimentaires doivent être utilisés en connaissance de cause afin d’éviter tout risque pour la santé. Respecter la posologie conseillée, éviter la consommation simultanée de plusieurs compléments différents et faire des pauses entre les cures permet notamment de se prémunir d’éventuels risques.

En cas de doute, un dispositif de nutrivigilance permet de surveiller la sécurité de ces produits dans leurs conditions réelles d’utilisation en recensant et analysant les effets indésirables pouvant être reliés à leur consommation.

Notre conseil ? Ne pas croire aux solutions miracles, s’informer auprès d’un professionnel de santé et rester responsable et rigoureux lors de l’utilisation d’un complément alimentaire.

Sources :
1. Synadiet 2017
2. Etude AFIPA 2017, 14ème barometre AFIPA des produits du marché du selfcare (janvier 2016)
3. Evaluation of the Health Benefits of a Multivitamin, Multimineral, Herbal, Essential Oil-Infused Supplement: A Pilot Trial, Han X, Eggett DL, Parker TL, PubMed, March 2018
4. Règlement UE n°432/2012